Après son indépendance, le pays cherche de l'aide auprès des pays d'Europe de l'Est et de l'Union soviétiqueSékou Touré met en place un régime de parti unique et un système socialiste strict.

  • 1961 : La Guinée adhère, avec le Mali et le Ghana, à l'Union des États africains, une fédération qui ne vit que deux ans. Cible de plusieurs tentatives d'assassinat, Sékou Touré accuse la France de comploter pour renverser son régime.
  • Novembre 1965 : Rupture des relations avec la France.
  • 1965 - 1982 : Les rapports de la Guinée avec ses voisins, Côte d'IvoireNigerSénégal et Haute-Volta, restent orageux jusqu'en 1978. L'isolement diplomatique du pays, conjugué à une économie mal planifiée, mènent la Guinée à la faillite et contraignent son président à assouplir le régime. Il entreprend alors de nombreux voyages diplomatiques dans le but d'établir des relations avec d'autres pays et de trouver des investisseurs pour exploiter les richesses minérales considérables de la Guinée.
  • 1982 : Une nouvelle Constitution, renforçant les prérogatives du PDG au pouvoir, est proclamée.
  • 1984 : Après la mort de Sékou Touré, un gouvernement d'intérim est mis en place. Il est bientôt renversé par le colonel Lansana Conté, qui prend la tête du Comité militaire de redressement national (CMRN) et devint président de la République. Il amnistie les prisonniers politiques, s'attache à démanteler le système socialiste, réduit le pouvoir de l'armée et se rapproche de la France et de ses voisins.
  • 1985 : Le gouvernement de Conté échappe à une tentative de coup d'État.
  • Fin des années 1980 : La Guinée s'ouvre au capitalisme occidental en déréglementant les investissements.
  • Décembre 1993 : Les premières élections pluripartites confirment Lansana Conté dans ses fonctions. Cependant, les violentes émeutes qui accompagnent les élections révèlent la fragilité de ce processus démocratique.
  • Juin 1995 : Les élections législatives, contestées par l'opposition, confirment l'hégémonie du parti présidentiel.
  • 1996 : Une mutinerie, frôlant le coup d'État, révèle la démoralisation de l'armée. La nomination comme Premier ministre de l'économiste Sydia Touré rassure les organisations financières internationales, mais n'arrive pas à entamer l'opposition des deux grandes communautés, les Peuls et les Malinkés, qui reprochent au président Conté de favoriser les Soussou, originaires, comme lui, du littoral.
  • Décembre 1998 : Lansana Conté est réélu avec 56 % des suffrages exprimés. Ces élections sont violemment contestées par l'opposition, et son représentant charismatique Alpha Condé (RPG) est mis en résidence surveillée. Voisine de la Sierra Leone, la Guinée accueille de nombreux réfugiés de ce pays en proie à la guerre civile, et subit parfois les incursions des rebelles.
  • 12 avril 2000 : Le procès d'Alpha Condé débute à Conakry.
  • Juin 2003: La France décore à titre posthume le tirailleur Hady Bah et une délégation de l'ambassade de France en Guinée se rend à Pelli Foulyabé (Préfecture de Pita) pour saluer la famille du tirailleur. Hady Bah est le fondateur d'un des premiers maquis vosgiens en 1940 et fut fusillé par les Allemands en 1943.
  • 26 au 27 octobre 2006 : Symposium sur les mines de la République de Guinée à Dusseldorf en Allemagne
  • 29 octobre 2006 : Révolte de femmes dans la préfecture de Kamsar pour protester contre la diminution des prestations sociales aux familles des travailleurs de l'usine de traitement de la bauxite de la Compagnie des Bauxites de Guinée
  • 30 octobre 2006 : Dans une interview accordée à des journalistes français, Lansana Conté annonce qu'il compte rester au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat qui est prévu pour 2010
  • 6 novembre 2006 : L'ONG Transparency International classe la Guinée comme le pays africain ayant la plus forte perception de corruption.
  • Janvier 2007 : grève générale et émeutes dans les principales villes du pays.
  • 26 février 2007: le président Lansana Conté nomme Lansana Kouyaté premier ministre, avec des pouvoirs élargis.
  • 20 mai 2008 : Lansana Kouyaté est limogé par le président Lansana Conté qui nomme Ahmed Tidiane Souaré au poste de Premier ministre.
  • 22 décembre 2008 : Lansana Conté meurt des suites d'une "longue maladie".
  • 23 décembre 2008 : une junte se présentant sous le nom de Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) prend le pouvoir par un coup d'État, et le lendemain, Moussa Dadis Camara s'autoproclame président de la République.
  • 30 décembre 2008 : Kabiné Komara devient Premier ministre.
  • 28 septembre 2009 : la police ouvre le feu sur la foule manifestant contre la junte de Moussa Dadis Camara ; le bilan, variable selon les sources, serait de plusieurs dizaines de morts.
  • 3 décembre 2009 : Moussa Dadis Camara est blessé par son aide de camp.
  • 8 décembre 2009 : Le CNDD arrête 60 personnes pour avoir tenté de tuer Moussa Dadis Camara.
  • 3 juin 2010 : L'ONG la FIDH, l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme et du citoyen (OGDH), 3 autres organisations guinéennes de victimes (AVIPA, AFADIS, AGORA) et 67 victimes se constituent parties civiles dans l'instruction judiciaire ouverte par les autorités judiciaires guinéennes sur les faits du massacre du 28 septembre 2009.
  • 27 juin 2010 : premier tour de l'élection présidentielle.
  • 19 septembre 2010 : le second tour de l'élection présidentielle est reporté à une date ultérieure.
  • 28 septembre 2010 : pour le premier anniversaire du massacre du 28 septembre 2009, la FIDH, l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme et du Citoyen (OGDH) publient un rapport dans lequel ils dénoncent l'inertie de la justice guinéenne à poursuivre les auteurs du massacre et appellent le futur président à faire de la lutte contre l'impunité une priorité. Le cas échéant, les ONG et les victimes en appelleront à la Cour pénale internationale (CPI) .

En réponse, un des candidats à l'élection présidentielle, Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), déclare lors de la cérémonie d'hommage aux victimes que, s'il est élu, il pense mettre en place une Commission vérité et réconciliation.

Source : wikipedia